Tu me fais du bien autant que tu me tues. Vacillant d'un bout à l'autre, tu maintiens ce cruel équilibre à la perfection, me gardant prisonnière de cette liberté, dépendante de cet amour que je tiens enfermé, te regardant l'oublier. Penche. Penche d'un côté ou de l'autre mais ne vacille pas. Ligote-moi de ta chair ou détache-moi de toi. Je ne peux pas être prisonnière et affranchi à la fois. Je sais que seule la raison amènera la trêve, que la séparation est nécessaire Qu'il faut simplement que je nous libère. J'ai déjà vu fleurir trop de saisons, attendant de voir faner notre passion. Je t'aime et grâce à toi, je m'aime encore plus. Tout ce bien que tu m'as fait est mon salut. Et je t'en aime d'autant plus.
Tel un bourreau, resté protecteur du condamné, ce bien, comme des armes que je n'avais plus, me protégeant de toi chaque fois que tu me tues. Alors je m'échappe mais je ne te fuis pas. Et quand ton ciel s'obscurcit, que les bombardements de ton cœur supplient l'amnésie, que tu m'espères penser encore à toi, rejoins-moi. Je me protège mais je ne te condamne pas. Alors emmène-moi dans tes rêves, dévoile-moi nos mystères. Aime-moi sans en avoir l'air. Que nos nostalgies nous construisent le plus doux des foyers, l'abri de deux âmes passionnées, de deux cœurs naufragés. Penche. Penche d'un côté ou de l'autre mais ne vacille pas. Ligote-moi de ta chair ou détache-moi de toi. Quelque soit l'issue, je pense à toi mais je ne te le dis plus. *Saurez-vous retrouver les deux phrases, issues d'une oeuvre, qui ont été à la base de ce travail ? Réponse ici
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Mes tentatives d'écrits
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