La saint valentin est une fête commerciale pour les pigeons. Bon. Peut-être. Mais moi, les us, les coutumes les traditions et le fanfaron j’adore. Oui je suis comme ça. Alors avant de tout envoyer valdinguer comme ça, je voulais savoir à quoi je renonçais exactement. Premier constat, si la St-Valentin avait un compte Facebook, on pourrait assurément lire en situation amoureuse : « c’est compliqué ». Alors j’ai fait le ménage, et j’ai gardé ce qui me plaisait hein.. Pour commencer, la St-Valentin serait une autre tentative de camouflage d’une coutume païenne : « Christianisons un peu tout ça bon sang ! » Parce que oui, en fait, la St-Valentin c’est pas un truc pour les fleurs bleues, les romantiques. C’est pas une histoire innocente de chocolats, de roses rouges et de mots bleus. « Ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne » : et ce n’est pas moi qui le dis ! Autant casser le suspens direct : En bref, la St Valentin avant le haut Moyen Age n’a rien de romantique et célèbre l’amour physique. Encore une histoire de cul quoi.
Donc, un peu d’histoire : À l’origine une coutume païenne (Les romains tout ça…) : Les Lupercales. Aussi connue semble-t-il en tant que fête de licence sexuelle et célébrée le 15 février en l’honneur de Lupercus, dieu de la fertilité, de l’agriculture, le protecteur des troupeaux et des récoltes et grand chasseur de loups (en clair, grâce à ce dieu, les meutes de loup ne venaient pas dévorer les gens). Pour la fête, je vous le fais court, mais en gros, les luperques observaient les rites de purification en sacrifiant des chèvres et un chien dans la caverne du Palatin, là où les Romains croyaient que Romulus et Remus avaient été abrités par la louve qui les avait nourris avant qu’ils fondent Rome. Ensuite ils se confectionnaient de jolies pagnes tout mignons et tout ensanglantés avec les braves chèvres sacrifiées et parcouraient Rome en frappant les femmes qui se trouvaient sur leur passage avec des fouets, faits eux aussi de peaux des chèvres si déjà. Ah non. Inutile de s’offusquer : Les femmes se mettaient VOLONTAIREMENT sur leur passage pour recevoir don de fertilité conformément à l'oracle de Junon, protectrice du mariage et de la maternité. Les luperques croyaient que ces flagellations purifiaient les femmes et leur garantissaient la fertilité et l’aisance lors de l’accouchement. Quant au 14 février, c’est la fête de Junon Februata, la déesse de febris (fièvre de l’amour), des femmes et du mariage. Des adolescents choisissaient alors au hasard un billet sur lesquels avait été écrit le nom d’une adolescente. Ceux dont les noms avaient été choisis formaient alors un couple lors de jeux érotiques et de fêtes qui étaient célébrées partout dans Rome. Après la fête, ils demeuraient des partenaires sexuels pour le reste de l’année. Cette coutume a été observée dans l’empire romain pendant des siècles avec de nombreuses dérivées. Ce qui fait du 14 février la fête rêvée des célibataires et non des couples ! (oui j’entends déjà certains me dire : ayons l’esprit ouvert.. mais à l’époque être célibataire était la condition pour participer, je n’ai pas fait les règles.) Les premières dérives de cette coutume partait d’ailleurs en ce sens en faisait de cette fête une occasion de former des couples amenés à se marier dans l’année permettant ainsi de développer la démographie et de stimuler l’expansion des villages. Exemple de dérives d’« un valentin tiré au sort » : « Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique qui entraîne parfois la formation de couples durables et conduit mène au mariage » « Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leur village et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent. Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée. » « Au moyen âge, le 14 février, les jeunes gens tiraient au sort un nom, qu’ils devaient ensuite porter sur eux, de façon visible, une semaine durant. Sorte de loterie destinée à faciliter les unions, donc encore un peu marquée par l’idée de fertilité » Le pape Gélase décida qu’il était temps de blanchir les perversions mais les citoyens romains voyaient cela d’un autre œil. Dans un premier temps (en 494) il rebaptisa la fête de Junon Februata en l’appelant la fête de la purification de la vierge Marie. (La Chandeleur) puis il ajouta (en 496) la Saint-Valentin (fécondité et amour). A partir de là, le tirage au sort est très différent. Au lieu de mettre les noms des jeunes filles dans des boîtes, ce fut le nom des saints qui cette fois étaient tirés à la fois par les garçons et les filles. Puis il fallait émuler la vie du saint dont le nom avait été tiré. Pas étonnant que la tradition ait été moins tenace que celle des lupercales ! Mais attendez... ! Révélation. Partant de là il se pourrait bien que les messages romantiques de Saint-Valentin soit le moyen déguisé qu’on ait trouvé par la suite afin de continuer la petite loterie… : Peu importe le contenu de la carte, ses mots doux trouve forcément leur origine dans un truc imprononçable latin qui signifie : "Hey ? On va faire des bébés ce soir ?" Bon après arrive donc le Saint dénommé Valentin et là tout se complique. Je ne vous compte pas le nombre de St valentin, le nombre de légendes et tout le bataclan. Un prêtre romain du IIIe siècle ? un évêque de Terni ? un missionnaire de Rhétie ? Au final : tous des martyrs et tous mentionnés dans le martyrologe sous la date du 14 février. (?!) Ils ont probablement tous fusionné avec le temps de toute façon, non ? Je vous laisse googler le sujet… Je répète, ce n’était qu’une version. Ne soyez sûrs de rien. Ne supposez rien. Allez voir sur la toile, dans les encyclopédies, les livres d’histoire ou dans la Bible s’il vous en dit. Par exemple, autre source : La légende raconte que la Saint-Valentin n'a été instituée par l'Eglise que pour contrer les fêtes païennes. L'hypothèse n'est pourtant attestée par aucune source écrite de l'époque. Seul fait certain : à la fin du Ve siècle, les Lupercales sont l'un des derniers rites païens encore observés dans une Rome majoritairement chrétienne. Le pape Gélase Ier envoie alors une "lettre contre les Lupercales" au sénateur Andromaque, qui manifestait un certain attachement à cette fête traditionnelle. Dans cette lettre, il critique les comportements immoraux qui ont lieu pendant cette célébration, se moque des superstitions des chrétiens qui honorent les démons pour écarter le mauvais sort et souligne que ces célébrations n'ont pas empêché les épidémies vingt ans plus tôt. Cependant, contrairement aux idées reçues, le pape n'a pas interdit cette fête païenne : il s'est contenté de montrer la contradiction qu'il y a entre la foi chrétienne et la célébration des Lupercales. Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.
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