"Aime-la, cette fille, petit con, aime-la car elle pourra peut-être enfin te faire aimer la vie." "Je l'ai tellement dit, mais cette fois-ci, c'est pour de bon, tu as choisi. Tu as préféré ta vie de con, le bonheur nous aurait ennuyé. On crèvera chacun de notre côté. Maintenant j'entends de toute part tes histoires où je ne suis plus en vedette, tes déconvenues ou tes conquêtes, et quand je parle de nous au passé, on me rit au nez... Parce que je dis "nous". Ils ont raison"
Hell. Lolita Pille.
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C'est parti de là.
Une photo, simplement légendée - "Hiroshima mon amour" M. Duras -, sur la page FB Collisions. J'avais entendu parler de ce film sans jamais trouver l'occasion (ou le courage...) de le regarder. France et Japon : 1959 Réalisation : Alain Resnais - Scénario : Marguerite Duras - Musique: Georges Delerue et Giovanni Fusco Comme d'habitude, je laisse les curieux googler le sujet. (Allociné, Wikipedia, etc.) "L'ironie est toujours une bonne garantie d'hygiène mentale."
Extrait de Pseudo (sous le pseudonyme d'Emile Ajar, 1976)
Ce qui importe ce n'est pas celui qui donne une bonne réponse, mais celui qui a raison."
N'est-il pas étrange que de dire que l'on aime un bouquin de cet auteur déclenche quasiment à chaque fois une longue discussion au cours de laquelle l'on finit par se retrouver avec une étiquette ? Inévitablement... en retour j'attribue des étiquettes : Ceux qui vous regardent soudainement de haut comme si vous étiez responsable du fait que les librairies ne contiennent pas exclusivement des ouvrages de grande littérature... "Elle avait dépensé le meilleur de son énergie à s'efforcer d'être à la hauteur de l'image qu'elle s'était fabriquée." Ceux qui se braquent directement persuadés que le coté moralisateur de l'auteur a déteint sur vous et que vous allez vous mettre a leurs donner des leçons de vie. "La réalité est ce que la majorité considère qu'elle est. Ce n'est pas nécessairement le meilleur, ni le plus logique, mais ce qui s'est adapté au désir collectif." "
-Si la plupart des gens pensent qu’une chose est juste, elle devient juste. Certaines choses sont gouvernées par le plus élémentaire bon sens: placer les boutons sur le devant de la chemise est une question de logique, car il serait très difficile de les boutonner de côté, et carrément impossible s’ils étaient dans le dos. Mais d’autres choses s’imposent parce que le plus grand nombre estime qu’elles doivent être ainsi. Je vous donnerai deux exemples: vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les lettres d’un clavier de machine à écrire étaient placées dans cet ordre? -Je ne me suis jamais posé la question. Ce roman m'a bouleversé à bien des égards.
Le meilleur moyen de m'expliquer est de vous le faire partager. Il n'y a rien à ajouter je crois... Serais-tu capable sept ans durant de t'offrir à quelqu'un sans réserve, de tout donner, sans retenue, sans appréhension, ni doute, sachant que cette personne que tu aimes plus que tout au monde oubliera presque tout ce que vous aurez vécu ensemble ? Accepterais-tu que tes attentions, tes gestes d'amour, s'effacent de sa mémoire et que la nature qui a horreur du vide comble un jour cette amnésie par des reproches et des regrets. Sachant ceci inévitable, trouverais-tu quand même la force de te lever la nuit quand l'être aimé a soif, ou simplement fait un cauchemar ? Aurais-tu l'envie chaque matin de préparer son petit déjeuner, de veiller à occuper ses journées, à la divertir, à lui lire des histoires quand elle s'ennuie, lui chanter des chansons, à sortir parce qu'il lui faut prendre l'air, même quand le froid se fait glacial ; et puis, le soir venu, ignorerais-tu la fatigue, viendrais-tu t'assoir au pied de son lit pour rassurer ses peurs, lui parler d'un avenir qu'elle vivra forcément loin de toi ? [...] |