Tu me fais du bien autant que tu me tues. Vacillant d'un bout à l'autre, tu maintiens ce cruel équilibre à la perfection, me gardant prisonnière de cette liberté, dépendante de cet amour que je tiens enfermé, te regardant l'oublier.
Penche. Penche d'un côté ou de l'autre mais ne vacille pas. Ligote-moi de ta chair ou détache-moi de toi. Je ne peux pas être prisonnière et affranchi à la fois. Je sais que seule la raison amènera la trêve, que la séparation est nécessaire Qu'il faut simplement que je nous libère. J'ai déjà vu fleurir trop de saisons, attendant de voir faner notre passion.
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Comment se fait-il que malgré tout ce que je sais maintenant, il te suffit de débarquer un soir avec ton air paumé et tes maladresses pour que je me demande si je ne devrais pas remettre mes choix en question ?
Ce n’est pas juste. Je n’ai pas de tort dans cette histoire. En tout cas aucun qui ne justifie que je sois torturée. - A la surface de l'eau, je t'implore et m'en remets à toi miroir, oh! mon beau miroir. Toi qui reflète nos âmes, apporte moi les réponses. Mes larmes se confondent à tes entrailles et je me demande parfois si tu les sens te pénétrer, tenter de se mélanger à toi. Les rejettes-tu lorsque tu t’aperçois que leur sel est différent du tien ? Comment m'as-tu faite ? Mon chant n'attire pas les marins sur tes écueils et toutes les douces créatures de tes profondeurs me repoussent tour à tour. Ma mer, je t'en conjure, cesse de t'agiter. Garde ta surface lisse un instant pour me dévoiler. Montre-moi laquelle de tes espèces je suis. C'est ainsi qu'elle découvrit son image. Au calme, sur cette étendue marine. Elle s'était simplement égarée. Elle ne portait pas sur elle le rêve que promettent les sirènes. Elle n'était pas faite ainsi. Tout en elle désignait la cruauté à laquelle elle était destinée. Tout, à l'exception du fond de ses yeux qui la trahissait. C'est ainsi qu'elle compris. Pour survivre, elle devait accepter son genre et retourner à sa place. Et ainsi, depuis ce jour, Plus jamais l'océan n'a senti une seule de ses larmes. Ça y est. Je l'ai chopé.
Le femme idéale. La blonde dont j'ai toujours rêvé. Ma blonde. La plus belle femme de la terre. Elle a le physique à faire pâlir les plus grands top de ce monde. Celui-là même sur le quel la bande de jeune puceau s'astique avant de dormir. Y a rien qui dépasse. Rien qui manque. Le tout enveloppé pour former un ensemble merveilleusement équilibré. D'ailleurs c'est son secret. L'équilibre. Tout est parfaitement dosé, toujours très approprié. Elle est le fantasme mal caché des copains et l'exemple de classe et de bienveillance des copines. « Mon seul regret, c'est elle... me dit-il sans me laisser le temps de lui demander de qui il parlait.
Déjà petit, elle était là, gravitant autour de moi, mais à ce moment je n'y prêtais pas encore attention. Arrivé à l'adolescence, elle a commencé à m'attirer. Je ne saurais pas te dire pourquoi, aujourd'hui je ne m'en souviens plus. Mais elle avait quelque chose. Certainement l'interdit. C'est toujours l'interdit qui attire. Je ne savais pas comment l'approcher, puis surtout je n'osais pas. J'avais peur de ce qu'elle pourrait me faire. Je ne saurais plus te dire non plus quel est l'abruti qui me l'a présenté. Mais ce n'est pas vraiment important. Par lui ou un autre, je sais bien que j'aurais fini par la voir de plus près... que j'aurais fini par pouvoir la toucher. Arrivera peut-être le jour où tu me demanderas si ton père et moi, nous nous sommes aimés. Si tu es un accident ou un enfant désiré.
Ce jour là, je te dirais que tu n'es rien de cela, que tu es bien plus que ça et je te conterais comment, un après-midi, j'ai fait appel au destin. Notre histoire, celle qui t'a fait naître, n'a rien de commun. Tu ne me crois pas ? Pourtant, tu es la réponse du destin. Avant ton père, je ne voulais pas être mère. J'étais trop consciente. Consciente des dégâts, de l'effet papillon, ces petits rien qui affligent tant. Je ne veux pas être responsable des tourments d'une vie vacillante. |
Mes tentatives d'écrits
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