- A la surface de l'eau, je t'implore et m'en remets à toi miroir, oh! mon beau miroir. Toi qui reflète nos âmes, apporte moi les réponses. Mes larmes se confondent à tes entrailles et je me demande parfois si tu les sens te pénétrer, tenter de se mélanger à toi. Les rejettes-tu lorsque tu t’aperçois que leur sel est différent du tien ? Comment m'as-tu faite ? Mon chant n'attire pas les marins sur tes écueils et toutes les douces créatures de tes profondeurs me repoussent tour à tour. Ma mer, je t'en conjure, cesse de t'agiter. Garde ta surface lisse un instant pour me dévoiler. Montre-moi laquelle de tes espèces je suis. C'est ainsi qu'elle découvrit son image. Au calme, sur cette étendue marine. Elle s'était simplement égarée. Elle ne portait pas sur elle le rêve que promettent les sirènes. Elle n'était pas faite ainsi. Tout en elle désignait la cruauté à laquelle elle était destinée. Tout, à l'exception du fond de ses yeux qui la trahissait. C'est ainsi qu'elle compris. Pour survivre, elle devait accepter son genre et retourner à sa place. Et ainsi, depuis ce jour, Plus jamais l'océan n'a senti une seule de ses larmes.
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Ça y est. Je l'ai chopé.
Le femme idéale. La blonde dont j'ai toujours rêvé. Ma blonde. La plus belle femme de la terre. Elle a le physique à faire pâlir les plus grands top de ce monde. Celui-là même sur le quel la bande de jeune puceau s'astique avant de dormir. Y a rien qui dépasse. Rien qui manque. Le tout enveloppé pour former un ensemble merveilleusement équilibré. D'ailleurs c'est son secret. L'équilibre. Tout est parfaitement dosé, toujours très approprié. Elle est le fantasme mal caché des copains et l'exemple de classe et de bienveillance des copines. La saint valentin est une fête commerciale pour les pigeons. Bon. Peut-être.
Mais moi, les us, les coutumes les traditions et le fanfaron j’adore. Oui je suis comme ça. Alors avant de tout envoyer valdinguer comme ça, je voulais savoir à quoi je renonçais exactement. Premier constat, si la St-Valentin avait un compte Facebook, on pourrait assurément lire en situation amoureuse : « c’est compliqué ». Alors j’ai fait le ménage, et j’ai gardé ce qui me plaisait hein.. Pour commencer, la St-Valentin serait une autre tentative de camouflage d’une coutume païenne : « Christianisons un peu tout ça bon sang ! » Parce que oui, en fait, la St-Valentin c’est pas un truc pour les fleurs bleues, les romantiques. C’est pas une histoire innocente de chocolats, de roses rouges et de mots bleus. « Ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne » : et ce n’est pas moi qui le dis ! « Mon seul regret, c'est elle... me dit-il sans me laisser le temps de lui demander de qui il parlait.
Déjà petit, elle était là, gravitant autour de moi, mais à ce moment je n'y prêtais pas encore attention. Arrivé à l'adolescence, elle a commencé à m'attirer. Je ne saurais pas te dire pourquoi, aujourd'hui je ne m'en souviens plus. Mais elle avait quelque chose. Certainement l'interdit. C'est toujours l'interdit qui attire. Je ne savais pas comment l'approcher, puis surtout je n'osais pas. J'avais peur de ce qu'elle pourrait me faire. Je ne saurais plus te dire non plus quel est l'abruti qui me l'a présenté. Mais ce n'est pas vraiment important. Par lui ou un autre, je sais bien que j'aurais fini par la voir de plus près... que j'aurais fini par pouvoir la toucher. Arrivera peut-être le jour où tu me demanderas si ton père et moi, nous nous sommes aimés. Si tu es un accident ou un enfant désiré.
Ce jour là, je te dirais que tu n'es rien de cela, que tu es bien plus que ça et je te conterais comment, un après-midi, j'ai fait appel au destin. Notre histoire, celle qui t'a fait naître, n'a rien de commun. Tu ne me crois pas ? Pourtant, tu es la réponse du destin. Avant ton père, je ne voulais pas être mère. J'étais trop consciente. Consciente des dégâts, de l'effet papillon, ces petits rien qui affligent tant. Je ne veux pas être responsable des tourments d'une vie vacillante. La quasi totalité des gens que je connais s'accorde sur une chose : il faut casser la routine car il n'y a rien de plus emmerdant.
Mais comment sait-on qu'on y est ? Ou qu'on en est sortit ? Et pourquoi la fuir à tout prix ? Passer son temps à fuir la routine n'est-il pas une autre forme de routine ? Ne finit-on pas obligatoirement par inscrire un schéma ? Qu'il se dessine à travers un trop plein de soirées télés ou de soirées d'folie... Et puis, si la routine se situe dans le manque de plaisir que nous ressentons à force de répétitions, n'est-il pas suicidaire d'essayer de faire ce que nous aimons dans la vie ? Parce que, si faire au quotidien ce que nous aimons finit par nous ennuyer, vers quoi pourrons nous nous tourner pour casser la routine ? Peu importe la bouteille, la note sera amère...
Voilà un mois que le site est en ligne alors c'est le moment d'un premier petit bilan !
La toile porte bien son nom ! Quel univers. Mais c'est très positif comme expérience. Alors C elLe en chiffre c'est 610 pages vues lors de 172 visites faite par 93 visiteurs qui passent en moyenne 13 minutes sur le site ! 40% d'entre eux sont venus au moins deux fois, certains plus de 15 fois !! 3 sont de Belgique ! Et tous les autres de la France entière. (Merci google analytics) Je suis très contente de ces infos mais ... où êtes vous ??? Si google le dit c'est que c'est vrai pourtant ! (Et oui j'ai grande foi en google) Mais pas un commentaire, personne pour venir toquer et quelques rares participants sur le forum... snif ! Alors je vous en prie ! Si vous venez régulièrement (ou pas), si vous me lisez, montrez-vous et changeons : échangeons ! Dites moi ce que vous aimez, ce qui vous déplaît. Promis : Je ne sais pas (encore ?) envoyer de mauvaises ondes inter ordi ! A l'approche de la Toussaint, mes pensées retournent vers ceux que j'aime.
Aujourd'hui, je repense à un ami, à sa famille qui a perdu un être cher. Les épreuves de la vie... Il y en a tant qu'elle nous présente. Tant de force à trouver. De courage à chercher. De solutions à envisager. De rêves à mettre de coté. De projets à oublier. D'espoir à enfermer. A chaque jour suffit sa peine... Certaines nous font tout mettre de coté. Mais voilà que ces épreuves sont souvent utiles. Parce que grand nombre d'entre elles nous construisent, nous font grandir, nous apprennent. Parfois même nous changent. Et quand la tempête est passée, nous rendent sereins, fiers, et plus forts. Mais aujourd'hui, mes pensées et mon soutien sont pour quelqu'un qui n'a pas rencontré une de ces dernières... Souffrance, manque, déstabilisation, perte, et beaucoup de tristesse. Il n'y a pas de solution à trouver, juste du temps à laisser filer, se permettant de s'effondrer mais en se promettant de ne jamais sombrer. Il est de ces douleurs qui ne s'imaginent pas. Un chagrin si fort qu'il ne se surmonte pas. Une perte qui laisse à jamais une trace dans le cœur, dans l'esprit et dans la vie. C'est un point de repère qui s'en va. Une partie de nous qu'on arrache. Le lien d'une fraternité que l'on ébranle. Et parce qu'une maman c'est avant tout celle qui nous apprend, qui nous "élève" et nous donne les armes pour mener notre vie à notre manière, ... C'est également la dernière leçon qu'elle nous donne. La vie est précieuse. Et la vie, un jour, souvent trop tôt, prend fin. Le point final d'une éducation. Une obligation de grandir, de faire sans elle, de devenir à notre tour ce point de repère en comprenant les enjeux. C'est un fait.
Nous n'en sommes pas forcément conscientes au départ mais nous l'apprenons rapidement : Devenir Maman, c'est accepter d’être jugée, tout le temps, par tous le monde. Au début c'est une généralité. Un peu de confiance en soi suffit pour ne plus le remarquer. Puis les choses se précisent, les juges quittent leurs statuts de "groupes" pour devenir des "individualités". L'assistante maternelle, puis la maîtresse, la maman de untel, le papa de unetelle, le professeur de musique... et les moindres faits et gestes de votre enfants se retrouvent passés au crible de leurs analyses afin de trouver un lien cohérent avec l'attitude que vous devez avoir eu pour qu'il en arrive là ! Trop douce, trop autoritaire, trop gentille, pas assez attentionnée, trop couveuse, trop indulgente, pas assez attentive, trop égoïste, et tous les contraires... Et puis votre vie bordel ! Pas assez stable ou trop réglée. Famille recomposée, papa absent, femme de carrière... Et voilà que soudain chacune des attitudes de votre enfant devient le reflet de ce que vous êtes. Permet à tous d’être persuadés de vous connaitre ! Ils nous l'avaient dit : "vous verrez, ça vous change la vie" ! Je découvre une toute petite partie de l'univers de la création de site.
L'impression ce soir que je n'en finirai jamais. Que jamais je ne le publierai. C'est périlleux tout de même ! On se lance. On a envie. Mais au final ? On ne sait pas exactement en quoi ça consiste ni ce qui nous attend si on y arrive ! Et voilà où j'en suis. Quelques pages terminées. Quelques idées de textes à publier... mais aucune idée de l'instant où je me déciderai à plonger. A appuyer sur ce bouton orange, là haut dans la barre d'outil, qui me nargue en me rappelant que l'idée, c'est qu'un jour, cela soit rendu public ! |
Mes tentatives d'écrits
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