Ça y est. Je l'ai chopé. Le femme idéale. La blonde dont j'ai toujours rêvé. Ma blonde. La plus belle femme de la terre. Elle a le physique à faire pâlir les plus grands top de ce monde. Celui-là même sur le quel la bande de jeune puceau s'astique avant de dormir. Y a rien qui dépasse. Rien qui manque. Le tout enveloppé pour former un ensemble merveilleusement équilibré. D'ailleurs c'est son secret. L'équilibre. Tout est parfaitement dosé, toujours très approprié. Elle est le fantasme mal caché des copains et l'exemple de classe et de bienveillance des copines. Jamais jalouse, sauf quand j'ai besoin.
La femme la plus gentille de l'univers. Ma mère, qui pourtant n'a jamais pu encadrer le moindre individu femelle s'approchant de son fils à moins de deux mètres en est raide. Elle vous tient la baraque avec autant de minutie et de discrétion qu'une femme juive qui prépare Pessah. Elle cuisine. C'est frais, c'est sain et là aussi : équilibré. C'est la femme bio. Elle n'est jamais décoiffée. Ni au réveil, ni quand on fait l'amour. Les cheveux d'une blonde ça doit avoir quelque chose de magique. C'est toujours bien coiffé, bien en place. Intelligente, souriante, douce... Putain qu'elle est douce. C'est dit : j'ai chopé la femme parfaite. Le rêve. D'autant que j'ai toujours aimé les blondes. J'en rêvais et je n'attrapais que des brunes. Et franchement, faut le dire, les brunes, ça cassent les burnes. Elles ne sont pas douces les brunes. Et si elles le sont, c'est une douceur maline. Les brunes elles vous balancent à la gueule vos quatre vérités sans même que vous ayez le temps d'y penser, mais elle le font avec amour, avec sagesse. Elles vous aiment , vous font vivre un rêve puis elles se barrent sans prévenir pour vivre loin de vous. Elles sont là à vous faire des crises de nerfs comme la plus belles des italiennes. Elles se foutent qu'il y ai du monde. Elles se foutent des éclairs que lancent votre mère. Les brunes elles se lèvent parfois, elles sont déjà en pétard. Elles pestent parce qu'elles sont en retard et qu'elles ne ressemblent à rien. Faut dire que les brunes elles n'ont pas les cheveux magiques. Eux aussi sont en pétard. Il m'est même arrivé de me demander si les cheveux des brunes n'avaient pas leur propre personnalité... Et la brune... la brune quand tu lui fais l'amour elle s'en cogne d'avoir la mèche en place. D'ailleurs elle en a rien à branler non plus que tu t'obstines à chaque fois à mettre tout ton amour et ton talent à lui faire l'amour. La brune t'as le droit de la baiser. La brune elle vous sourit avec ces airs d'aguicheuses, ceux là même qui font transpirer votre mère, elle vous attrape et vous fait oublier toutes les blondes des magazines et autres dérivés qui vous vidaient les gonades, puis elles vous laissent comme un con. Et alors que t'es avec ta blonde, la brune, elle se repointe comme ça, un soir, l'air de rien et les cheveux en pétard. La brune, quand tu croises son regard, tu te souviens t'être un jour promis de découvrir le mystère que cache si ardemment ses yeux pétillants. Puis tu te souviens les avoir fait pleurer et tu sens un morceau de ton cœur se détacher pour exploser si violemment que tu sens des fragments transpercer tes poumons, et s'éparpiller si bien que tu les sens jusqu'à sous ta peau. Fais chier ! Tu vois ? Les brunes, ça cassent les burnes.
6 Commentaires
Julie
15/1/2015 01:54:42
Mon dieu que j'ai aimé !
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julie 88
15/1/2015 13:40:18
nan cetait pas moi ;-) n'empeche que du coup jai lu ! et jai trouve ca genial !!!! :-D
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Kaki
2/10/2015 23:50:02
Que d émotions derrière chaque mot ! J adore ce texte .
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